Tyrus (x2) – Wiz War – High Society – La citta


Soirée Joc-Ere du 4 mars 2004

Découverte de Tyrus, le jeu à deux, de Laurent Escoffier et David Franck. A l’ouverture de la boite, on est impressionné par la qualité du matériel et surtout par ses 60 pions de bois. A chaque tour a lieu une élection d’une des trois corporations représentés dans le jeu : les généraux (dans les casernes), les chefs des marchands (dans les marchés) et les grands prêtres (dans les temples). Le but du jeu est de remporter 3 élections d’affilé ou au terme de neufs élections, d’avantage que votre adversaire. Parmi les 30 pions (pions de 1 à 10 dans chacune des corporations), chaque joueur place devant lui 9 pions, qui seront complétés à 9 lors du prochain tour. Pour faire une élection, chaque joueur pose, à tour de rôle, 3 pions, faces cachées, dans les lieux d’élection : on peut joueur dans n’importe quel lieu, mais une fois les 3 pions joués, on ne révélera que les pions placés dans le lieu de l’élection pour comptabiliser les votes. Par exemple, si le vote porte sur les grands prêtres , les pions prêtres joués dans son temple, rapportent autant de voies que leur valeur. Celui qui a le plus grand nombre de voie remporte cette élection. Mais là ou ça se corse, c’est qu’il est possible de contrer et de contrer les contres ! Je m’explique : si un pion soldat est joué dans le temple adverse, il fait baisser le nombre de voies des prêtres de sa valeur. Pour se protéger de cela, il est possible de placer des pions marchands qui soudoient et donc annihilent au niveau de leur valeur les pions soldats placés dans le temple. En résumé : les soldats annulent les prêtres qui annulent les marchands qui annulent les soldats. Cette mécanique engendre de nombreuses possibilités de bluff sachant que les deux joueurs possèdent au départ le même potentiel de pions et que faire dépenser beaucoup à son adversaire est très important. Ce deux parties d’initiations se sont soldées par deux victoires : 3 élections de suite à chaque fois ! Donc, à rejouer pour des parties plus disputées !!!

Wiz – War : Voilà un jeu bien déjanté comme on en faisait dans les années 80. Chaque joueur incarne un magicien dont le but est de voler deux trésors à ses adversaires. Bien sur, dans le même temps, vous allez tenter d’empêcher que l’on vous vole vos deux trésors synonyme d’élimination ! Tout cela se déroule dans un donjon/labyrinthe avec des cartes qui vous permettent de déplacer votre magicien mais surtout d’utiliser des objets plus ou moins magiques et de lancer plein de sorts. Attention, il ne s’agit pas ici de se prendre la tête et d’élaborer des stratégies alambiquées mais surtout de s’éclater et d’en découdre avec les autres magiciens à coût de FireBalls, de téléprotation et autres murs de feu ou bien de lancer des sorts qui transforment l’air de jeu, qui vous transforme en vapeur et vous permet ainsi de traverser les murs (redoutable !). Voilà, on a bien rigolé avec ce jeu de Tom Jolly (spécialiste es troll et magiciens : Cave Trolls, Diskwars, Drakon, Vortex, …). La partie a durée une demi heure environs. Pour en savoir plus sur Wiz War : Le site Wiz War

Ma deuxième expérience à High Society : lors de ma première partie, je m’étais fait surprendre par une fin de partie rapide. Je décidais donc, cette fois ci, de ne pas me laisser surprendre et de me positionner assez rapidement sur les bonnes cartes. Tout se déroule sans trop d’encombe jusqu’à la fin de la partie. A ce moment là je possède le total le plus élevé mais il ne me reste que peu d’argent en main. Rappel : le joueur qui a le moins d’argent en main à la fin de la partie est éliminé d’office. Je suis donc condamné à économiser violament. Tombent malheureusement des cartes négatives (-5 et -1 carte). Dans le sens du tour, je suis le 3 ème et cela monte tout de suite très haut : je suis donc obligé de cracher mes plus gros billets, mon voisin de gauche ne peut suivre et prend la carte, soulagent par la même mon rival direct qui suivait dans le tour et qui se voit donc épargner le fait de devoir se débarasser d’une grosse carte => je perd la partie sur ce coup car bien que leader en nombre de point, je me retrouve le plus pauvre ! La décision finale s’est réglée donc de façon un peu frustrante ! Le jeu est tout de même plaisant et surtout très rapide.

Nous finissons la soirée avec un gros jeu à 4 : La Citta. C’est toujours un plaisir de jouer à ce jeu et de voir ces petits figurines passer de villes en villes au gré de leurs envies et de leurs désirs. La Citta est un excellent jeu de gestion et de développement. Chaque joueur doit étendre ses villes, nourrir sa population et adapter ses infrastructures à son expension. Seulement, chaque saison, le peuple exprime son désir : santé, culture ou éducation. Il faudra donc construire des hopitaux, des thermes, des universités ou des palais pour attirer les populations des villes adverses et accroitre son expension mais aussi pour éviter que vos citoyens ne partent dans les villes concurentes et que vous perdiez ainsi de precieux bâtiments. Durant cette partie, j’ai surtout accés mon développement sur une de mes deux villes qui est devenue la plus grosse du plateau. Ma population se développait lentement mais surement. Mon résultat final a tout de même été médiocre. Je me suis fait distancé par Pierre qui a développé une ville moyenne derrière laquelle il a caché une autre petite ville inattaquable. Finalement, il a fini avec 4 villes : 2 moyennes et 2 petites mais a largement remporté la victoire ! Ce jeu est toujours aussi plaisant : la parte a durée 2h30, explication de règles comprises.

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